Dans la plupart des sports de vitesse, le chronomètre joue un rôle primordial. C’est le cas aussi dans les courses hippiques, où c’est toujours le cheval le plus rapide qui gagne. Toutes les courses de chevaux sont chronométrées, que ce soit en plat, en obstacle ou au trot. Mais c’est seulement dans cette dernière discipline que les temps enregistrés sont fournis aux parieurs. Pourquoi ? Pour les deux raisons que voici…
En plat et en obstacle, le déroulement de la course dépend de paramètres comme la configuration du parcours, la place au départ, le poids porté ou l’état du terrain. Le temps réalisé par un galopeur sur la distance a de ce fait une importance limitée pour les parieurs. Les chronos réalisés sur 2 400 m par les participants au Grand Prix de l’Arc de Triomphe ne permettent pas de tirer de conclusions sur l’arrivée de la prochaine course, où les conditions de poids et de position au départ seront différentes. C’est vraiment au trot que les temps enregistrés prennent de l’importance.
Trot : la vitesse y est prépondérante !
Les observateurs vous le diront, les courses de trot génèrent moins de surprises, sont plus “lisibles”. Les paramètres influant sur la course comme la place au départ, la distance, et surtout l’état du terrain, ont une importance moindre qu’en plat. Et le “chrono” d’un cheval est un paramètre parmi d’autres. Mais bien utilisé, il peut vous aider à faire mouche. Et c’est exactement l’objet de cette Fiche ! Voyons pour commencer ce qui se cache derrière des termes techniques comme “chrono”, “record” et “réduction kilométrique”…
La difficulté à comparer ce qui n’est pas comparable…
Si vous connaissez la distance de la course et le temps mis pour la parcourir, vous avez une idée précise de la vitesse moyenne d’un cheval. Sauf que lorsque vous avez une course de 3 000 m et une autre de 2 000 m, vous ne pouvez pas directement comparer les vitesses moyennes : elle sera moindre sur 3 000 m, à cause de la fatigue.
Plutôt que de parler de la vitesse moyenne sur le parcours, les professionnels préfèrent utiliser la “réduction kilométrique”. C’est une autre façon d’exprimer la vitesse moyenne, en minutes et secondes sur 1 000 mètres par une simple “règle de trois”. Avantage : la comparaison des vitesses moyennes de différents chevaux est bien plus facile.
Un exemple vous permettra de mieux comprendre le calcul de la “réduction kilométrique” :
- Distance : 2 750 m,
- Temps enregistré pour le parcours total du cheval : 3 minutes 32 secondes, (3’32”), soit 212 secondes,
- Réduction kilométrique : 212 secondes divisé par la
distance en kilomètres, soit 2,75 = 77,09 secondes, soit une réduction de 1’17”09 (pour 1 000 m).
La réduction kilométrique est fonction de la distance de la course : plus la distance est courte, plus la réduction kilométrique du cheval sera faible.
Mais cette information est insuffisante pour cerner le potentiel d’un cheval sur une piste. C’est pourquoi les professionnels utilisent 2 indices différents, plus significatifs.
Premier indice : le record absolu.
Comme le caviar, cet indice doit être frais pour avoir de la valeur… Une bonne “réduction kilométrique” sur une course est insuffisante pour faire d’un cheval un favori. Encore devez-vous considérer son potentiel “max”, que traduit justement le “record absolu” : c’est le meilleur temps au kilomètre de la carrière d’un cheval, tous hippodromes confondus.
Mais ce “record” doit être récent pour être significatif. Si par exemple vous voyez qu’un trotteur de 10 ans a établi son “record” à l’âge de 5 ans, vous comprenez bien que l’information a peu de sens…
Deuxième indice : le record sur le parcours.
Après le “record absolu” d’un cheval, un autre indice fournit une information précieuse : c’est le “record sur le parcours”. C’est un chrono qui indique lequel des concurrents est le plus rapide sur l’hippodrome et sur la distance donnés. L’expérience montre que les chevaux qui possèdent les meilleurs records sur le parcours ont plus de chance de participer à l’arrivée que les autres…
Et vous allez voir qu’avec ces 2 indices, vous pouvez identifier un trotteur très rapide avec une chance de réussite au-dessus du lot…
Lancez le “missile” qui touchera sa cible !
Dans chaque Tiercé de trot, vous allez tenter d’identifier un cheval rapide, performant et spéculatif. Vous pouvez vous servir du journal Paris-Turf et de sa rubrique “Chrono Vérité”. Mais la solution la plus simple est de consulter le site Geny.com (il est gratuit, vous devez juste vous inscrire). Rendez-vous sur la page consacrée à la course à événement du jour. Au-dessus de la liste des concurrents, vous avez un bouton intitulé “Records”. Cliquez dessus :
Suivez ensuite ces 3 étapes :
- Faites un tri sur la date des records absolus (avec les petites flèches haut et bas), de façon à afficher en tête les concurrents dont les “records” sont les plus récents. Notez les chevaux qui l’ont établi au cours des 30 derniers jours. Exemple : dans cette course à Vincennes du 14 juin, vous retenez le n°2…
- Aller dans la rubrique “Sur le parcours” et faites un tri sur le record (avec les petites flèches haut et bas), de façon à afficher en tête les concurrents dont les “temps” sont les plus petits.
- Votre “missile” est le cheval retenu au point 1 qui figure aussi parmi les “Les plus rapides sur le parcours”.
Il peut arriver que vous ayez plusieurs chevaux. Dans ce cas choisissez le cheval qui possède le meilleur record absolu. Dans notre exemple de la course de Vincennes, aucun cheval n’est retenu…
Comment allez-vous lancer ce “missile” ?
Jouez ce trotteur rapide en Simple “gagnant/placé”. Bonne nouvelle : il s’agit souvent d’un cheval spéculatif…
Si vous avez des questions, posez-les dans l’espace commentaire ci-dessous, l’équipe du CDCH se fera un plaisir d’y répondre. Le CDCH vous offre les 7 secrets pour gagner plus grâce aux courses hippiques afin de vous lancer en toute tranquillité sur les champs de courses !
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MERCI POUR CETTE MINE D OR