Dans les courses hippiques, vous entendez parler de disciplines. Il existe le plat, le trot et l’obstacle. Peut-être que vous débutez et ignorez de quoi il s’agit… Et bien ce sont des variantes d’un même sport, comme en athlétisme où vous avez aussi bien des courses sur 800 m que du 110 m haies. Voici brièvement ce qui les différencie, pourquoi les courses de plat ont mauvaise réputation, et pourquoi elles méritent d’être réhabilitée :
- dans une course de trot, les chevaux doivent… trotter. Ils ont même l’interdiction de galoper. Il existe deux spécialités dans cette discipline : d’abord l’attelé, où les chevaux tirent un attelage à deux roues appelé “sulky”, sur lequel est installé un pilote (le “driver”). Et ensuite le monté, où le cheval porte un jockey sur le dos,
- dans une course d’obstacles, les chevaux galopent le long d’un parcours parsemé d’une bonne quinzaine de haies d’une hauteur de 1,20 m environ. La distance dépasse souvent 3 600m,
dans une course de plat, les chevaux galopent sur une piste en gazon ou en sable fibré, sur des parcours souvent très courts. C’est sur cette discipline, considérée comme la plus difficile par les experts mais qui est aussi la plus lucrative, que vous allez découvrir…
Plat : le départ et la “corde”
Plus la distance est courte, plus le moindre retard pris au départ est pénalisant. Or le plat a une particularité : le départ est toujours donné dans des “boîtes”, les “stalles de départ”.
Ce sont des boxes individuels dans lesquels les chevaux entrent. Toutes les portes s’ouvrent en même temps : c’est le top départ. Si le principe est simple, l’attribution des places dans les stalles l’est moins. C’est pourtant une question essentielle ! Lorsqu’un peloton de chevaux se présente de front devant un virage, celui qui est “à la corde”, côté intérieur du virage, le long de la barrière, est avantagé : il a moins de chemin à parcourir. La position des chevaux dans les stalles de départ est donc déterminante. Pour éviter toute contestation, ces positions sont tirées au sort avant la course.
Il en résulte une répartition en fonction des places à la corde : le cheval qui tire le n°1 à la corde est le plus proche de la barrière, côté intérieur du virage. Celui qui tire le n°18 à la corde en est le plus éloigné, tout à l’extérieur.
Attention : ces “numéros de corde” n’ont aucun rapport avec les numéros portés par les chevaux. Le cheval n°1 peut très bien se voir attribuer le numéro de corde 18…
Astuces des joueurs expérimentés…
C’est le fruit de leur expérience : ils tiennent compte du tracé et des places à la corde pour faire leurs jeux. Par exemple :
sur un tracé en ligne droite, aucun concurrent n’est avantagé ou désavantagé par sa position au départ. Les parieurs chevronnés ne tiennent pas compte des numéros de corde,
sur un tracé avec beaucoup de virages, ils incluent dans leurs jeux les chevaux avantagés par un “petit” numéro de corde : 1, 2, 3…
En résumé, une bonne position à la corde est un atout pour un cheval dans une course de plat. Bien sûr c’est juste un facteur de réussite parmi plusieurs autres : poids, jockey, etc. Mais en maîtrisant “l’art de la corde”, vous commencez à apprivoiser ces courses à la réputation si sulfureuse…
Si vous avez des questions, posez-les dans l’espace commentaire ci-dessous, l’équipe du CDCH se fera un plaisir d’y répondre. Le CDCH vous offre les 7 secrets pour gagner plus grâce aux courses hippiques afin de vous lancer en toute tranquillité sur les champs de courses !
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