Il vous est sûrement déjà arrivé de râler à cause de chevaux non-partants… Non seulement ils sabotent votre pari, mais en plus ils compliquent énormément le calcul des gains ! Pour ajouter à la confusion, le PMU propose ce qu’il appelle un “cheval de complément”… Est-ce vraiment un cadeau ? Est-il judicieux d’utiliser ce “cheval de complément”, sachant que beaucoup de parieurs chevronnés l’ignorent ? En fait, dans certaines situations, il s’avère être un atout précieux, et vous allez découvrir pourquoi et comment dans cet article…
Qu’est-ce que le “cheval de complément” ?
Il s’agit simplement d’un cheval supplémentaire que vous pouvez ajouter à ceux déjà joués sur votre ticket en cochant la case correspondante. Toutefois, soyez vigilant : il sert uniquement à remplacer un des chevaux de votre pari qui est non-partant. Cela permet ainsi de “compléter” votre combinaison, selon la règle de la “poussette” (en s’ajoutant à la fin de la liste).
Quel est le rôle précis du “cheval de complément” ?
Un cheval non-partant, c’est toujours une frustration ou un mécontentement pour vous, joueur. Découvrez un exemple : vous jouez un Couplé “unitaire” “gagnant”, et l’un de vos 2 chevaux est déclaré non-partant quelques minutes avant le départ. A moins d’être dans un Point PMU et d’annuler le pari dans les 15 mn (délai maximum), vos espoirs de toucher le rapport “gagnant” sont réduits à néant…
Excepté, si vous avez pris la précaution de cocher un “cheval de complément” ! Dans ce cas, ce dernier vient pallier l’absence du non-partant, en complétant le ticket. Ce qui sauve vos chances de toucher le rapport Couplé “gagnant”.
Est-ce que le “cheval de complément” est cher ?
Non, il est gratuit ! Le PMU vous donne le choix de vous en servir ou non. Vous verrez ultérieurement que dans certains cas vous devez profiter de cette opportunité, et dans d’autres vous abstenir…
Quels jeux sont concernés par le “cheval de complément” ?
Pour ce qui concerne les paris, tous sont concernés sauf le Jeu Simple, le Report+, le Multi et le Tic 3 qui sont plus des manières de jouer.
Du côté des formules, il y a : “unitaire”, “combiné” et “champ” qui sont concernées. Pour ce dernier, vous verrez d’ailleurs que l’incidence du “cheval de complément” est toute particulière…
Un “cheval de complément”, c’est qu’une seule case à cocher !
Voici ce qu’il peut y avoir sur votre ticket :
Cette ligne, appelée “Cheval de complément”, apparaît sur tous les tickets du PMU. C’est ici que vous cocherez le cheval que vous avez choisi pour compléter votre pari…
Regardez maintenant les paris concernés par cet artifice, et les conseils du CDCH : devez-vous profiter de l’opportunité du cheval gratuit ?
Pour bien comprendre tous ce qui entre en action, prenez l’exemple d’un pari “basique”, comme le Couplé “placé” joué avec les 2 premiers chevaux d’un pronostic :
Vous jouez donc les chevaux n°9 et 4, pour une mise de 2 €. Pour pallier un non-partant de dernière minute, vous cochez le 3e cheval (n°10) sur la ligne réservée au “cheval de complément”…
Soit :
Regardez ce qui peut ce produire :
Si le 9 est non-partant : votre Couplé 9-4 se transforme en Couplé 4-10.
- Si le 4 est non-partant : votre Couplé 9-4 se transforme en Couplé 9-10.
Jusque là, c’est simple. Vous gagnez en cas de non- partant, lorsque l’autre cheval termine à l’arrivée (dans les 3 premiers) avec le “cheval de complément”…
Qu’est-ce qui change “financièrement” ?
Pour bien comprendre les mécanismes, les formules de jeu doivent être scindées : les paris “unitaires” et “combinés” d’un côté, les paris en “champ” de l’autre…
Les paris “unitaires” et “combinés”
Sans “cheval de complément”, c’est le règlement “classique” du non-partant qui s’applique.
Avec un Couplé “unitaire” par exemple, vous pouvez toucher un “rapport spécial”. Si vous jouez “gagnant”, que l’un de vos chevaux est non-partant et que l’autre cheval gagne la course, vous touchez un “rapport spécial” équivalent au rapport du Jeu Simple “gagnant”…
Exemple : vous jouez le Couplé “gagnant” 1-2, le 2 est non-partant et l’arrivée est 1-3-4. Votre ticket vous permet d’encaisser un rapport spécial, équivalent au rapport Simple “gagnant” du n°1 (pour 2 €). S’il est par exemple de 7,5 € pour 2 €, vous touchez 7,5 x 2 = 15 €.
Avec le “cheval de complément”, plus question de “rapport spécial” ! La règle qui s’applique est la “poussette”. Autrement dit, en cas de non-partant, le “cheval de complément” vient se placer en dernière position de chaque combinaison. Et pour que vous puissiez gagner, il doit figurer à l’arrivée en compagnie des autres chevaux de l’arrivée.
Exemple : vous jouez les 6 premiers chevaux du pronostic en Tiercé “combiné”, et vous prenez le 7e cheval comme “cheval de complément” :
Le n°4 est non-partant. Votre jeu change, le n°2 venant se placer en bout de combinaison :
Grâce au “cheval de complément” vous touchez le rapport Tiercé désordre. En jouant sans “cheval de complément” vous auriez seulement touché un “rapport spécial” équivalent au Couplé “placé” (9-8).
Ces exemples démontrent que vous avez tout intérêt à utiliser le “cheval de complément” avec ces 2 formules, car il renforce vos chances de gagner en cas de non-partant !
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