Elle est grise à Vincennes, verte à Longchamp, brune à Enghien… La piste des champs de courses est un élément parfois déterminant dans le bon déroulement des épreuves. C’est un critère important, trop souvent négligé par les turfistes. Sachez qu’il existe 3 types de piste : le gazon, la terre (“mâchefer” ou “pouzzolane”, qui sont des résidus de charbon ou de roche volcanique), et le sable fibré. Découvrez ce qui les distingue, et pourquoi il est important pour vos gains de savoir sur quel type de piste les chevaux vont s’élancer…
Les secrets du gazon
Pour commencer, le gazon est le revêtement le plus répandu sur les hippodromes français. Il sert majoritairement pour les courses de plat et d’obstacles, plus rarement dans les courses de trot… Le gazon a un intérêt énorme : il amortit bien les sauts, absorbe les chocs, et protège les jambes et articulations des chevaux. Mais pour préserver ses qualités, il doit être minutieusement entretenu. Il est donc régulièrement arrosé, en fonction de la météo, et tondu pour faire exactement 12 cm de haut. De plus, après le passage des chevaux qui font voler les mottes, une équipe de reboucheurs se charge de tout remettre en place avant le départ de la course suivante, à l’aide de grandes bêches…
La note du CDCH :
En plat, un technicien mesure chaque jour la “dureté” de la piste avec un instrument appelé “pénétromètre”. Il donne un indice qui oscille entre 2,2 (très léger) et 5 (très lourd), qui indique aux parieurs l’état de la piste. Une piste légère à normale (3,6) convient à tous les chevaux, sauf aux “spécialistes” des pistes lourdes, appelés “nageurs”. Les préférences des chevaux nécessitent quelques recherches, mais sont fournies par la presse (par exemple Paris-Turf dans un tableau “Aptitude au terrain”) et des sites Internet comme Geny.com…
Les secrets du “mâchefer”
Vous vous souvenez de la piste de Vincennes ? Oui elle est grise, et savez-vous pourquoi ? Parce qu’elle se compose d’une couche de 20 cm de “mâchefer”, un résidu de combustion de charbon. Ses avantages sont multiples : la piste ne gèle jamais, et son entretien est très facile toute l’année. Une niveleuse bouche les trous pour qu’elle reste plane, une herse l’aère pour empêcher qu’elle se tasse, et des balais circulaires tirés par des tracteurs l’uniformisent après le passage des chevaux.
La note du CDCH :
Les pistes de trot se comportent de façon absolument neutre, sans modification de “dureté”. La piste n’est donc pas un critère très important, au trot…
Les secrets du sable fibré
Pour finir, le sable fibré est un revêtement fait d’un mélange de sable et de fibres synthétiques, utilisé sur quelques pistes de plat, notamment à Deauville, Cagnes/Mer, Pau et Chantilly. Il est résistant à l’eau, et donc utilisable quelle que soit la météo, ce qui a rendu les courses de plat hivernales possibles à Chantilly et Deauville…
La note du CDCH :
Courir sur le sable est fatiguant. Il donne des sensations inhabituelles aux chevaux, au point que ceux qui ont déjà l’expérience de ce revêtement sont avantagés. L’historique des courses précédentes, dans la presse ou sur Internet, permet de dénicher facilement les spécialistes de la “PSF”, et d’éliminer ceux qui la découvrent.
Oui, la leçon à retenir, c’est que les chevaux aiment parfois un type de piste précis, et que vous devez en tenir compte pour sélectionner et éliminer des chevaux. Vos gains en dépendent !
Si vous avez des questions, posez-les dans l’espace commentaire ci-dessous, l’équipe du CDCH se fera un plaisir d’y répondre. Le CDCH vous offre les 7 secrets pour gagner plus grâce aux courses hippiques afin de vous lancer en toute tranquillité sur les champs de courses !
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