Si vous tendez l’oreille dans votre PMU ou sur le champ de courses, vous entendrez souvent parler de la “fraîcheur” des chevaux. Mais pour vous, c’est du charabia, ou plutôt “c’était”, car vous allez maîtriser et utiliser cette notion ultra simple, qui fournit des indices intéressants. Ils se présentent “frais”, contre des adversaires déjà fatigués… La “fraîcheur” pour un cheval signifie qu’il n’a pas couru depuis un certain temps. Le délai de fraîcheur dépend de la discipline : au trot, un concurrent va courir “frais” s’il s’est abstenu de courir pendant au moins un mois. Pour savoir si c’est le cas, trouvez la date de sa dernière course sur le programme officiel, un site Internet ou dans votre journal.
Dans un Paris-Turf : ouvrez les pages “Les performances” de la Réunion de trot. Chaque course de chaque concurrent y est détaillée avec dates, hippodromes, classements, etc.
Sur Internet : le site du PMU (www.pmu.fr) fait référence, et son accès est libre. Cliquez sur la Réunion et la course qui vous intéressent. Il vous restera à cliquer sur le nom de chaque cheval pour accéder à ses performances. Vous trouverez alors, en un clin d’œil, la date de sa dernière course !
Un trotteur “frais” est-il avantagé ?
Pour commencer, les joueurs vous répondront souvent par la négative. Effectuer son retour en piste après une absence, surtout à Vincennes, peut constituer un handicap par rapport à des rivaux plus affûtés qui ont couru récemment. C’est justement pour cela que vous devriez garder un oeil sur les concurrents “frais”. Ils sont souvent peu attendus, peu joués, et peuvent donc créer une surprise… très lucrative !
Vous scruterez par conséquent votre Paris-Turf ou www.pmu.fr. Une fois repéré un cheval dont la dernière course remonte à plus d’un mois, prenez en compte les 3 données suivantes :
- Le déferrage : un trotteur qui fait sa rentrée se présente déferré, partiellement ou totalement. C’est un signe positif pour vous. Il est sans doute déjà prêt à briller. Cherchez dans votre journal ou sur Internet les symboles du déferrage (généralement des fers-à-cheval).
- L’aptitude à briller rapidement : certains trotteurs sont connus pour être meilleurs “frais”. Voyez si l’entraîneur, le driver ou un journaliste le signalent dans leur commentaire ou interview. Ou s’ils signalent qu’il a réalisé de beaux exercices à l’entraînement.
- La cote du cheval : si quelques heures avant la course elle est inférieure à 10/1, c’est un signe positif. Cela signifie qu’il est peu joué sans être considéré comme “impossible”. Jetez un œil aux rapports probables sur www.pmu.fr (la colonne de droite est actualisée très régulièrement).
Un cheval “frais” répond à 2 des 3 critères ? Jouez-le en Simple “gagnant/placé”, avant qu’il perde sa fraîcheur…
Si vous avez des questions, posez-les dans l’espace commentaire ci-dessous, l’équipe du CDCH se fera un plaisir d’y répondre. Le CDCH vous offre les 7 secrets pour gagner plus grâce aux courses hippiques afin de vous lancer en toute tranquillité sur les champs de courses !
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