Demandez à quelqu’un de vous nommer un ou deux chevaux de course au hasard. Il y a de fortes chances qu’il mentionne des champions comme Ténor de Baune, Bold Eagle ou Face Time Bourbon… Leur point commun : ce sont tous des trotteurs qui ont remporté plusieurs fois le Grand Prix d’Amérique. Il n’est donc pas étonnant qu’ils soient célèbres dans le monde entier ! Ce qui est plus surprenant, c’est que peu de gens sont capables de nommer un grand galopeur. Seabiscuit ou Enable ? Complètement inconnus…
La raison de cette lacune de mémoire est liée à la manière dont les chevaux font leur carrière… Les trotteurs ont une carrière qui dure presque 8 ans, tandis que celle des galopeurs peut se limiter à seulement 3 ans. Cela explique pourquoi les trotteurs sont plus populaires : au fil des années, les amateurs de courses ont le temps de “s’attacher” à eux.
Pour mettre toutes les chances de gagner de votre côté, il est utile de découvrir le parcours de ces chevaux sur lesquels vous placez régulièrement vos “billes”, généralement sans les connaître du tout. Le CDCH vous propose de suivre l’itinéraire d’un trotteur de ses débuts jusqu’à sa retraite…
Phase 1 : l’enfance
Le cheval de courses naît au haras. Quel que soit le jour de naissance, son anniversaire sera toujours fixé au 1er janvier de l’année. Ainsi, un cheval né en mai 2023, sera officiellement âgé d’un an au 1er janvier 2024. Le poulain est appelé “foal” dans son année de naissance. Dès le 1er janvier suivant, il devient “yearling” pour un an.
Le poulain passe toujours les 6 premiers mois de sa vie auprès de sa mère, jusqu’à ce qu’il soit sevré. Il passe ensuite une petite année au pré, pour prendre des forces. Au bout d’un an, quand sa croissance est suffisante, le poulain part au “débourrage” qui est le premier dressage.
Phase 2 : l’apprentissage du métier
C’est pendant cette période que le jeune cheval commence à apprendre son métier de trotteur. Il doit passer par une “épreuve de qualification” pour pouvoir participer à des courses support de paris. Le principe de l’examen est simple : selon son âge, il doit trotter une certaine distance en dessous d’un certain chrono. S’il passe le test de vitesse, le poulain est qualifié et peut rêver d’une carrière de coureur !
Retenez qu’en France, les trotteurs sont autorisés à courir au trot attelé dès le mois d’août de l’année de leurs 2 ans, et au trot monté dès leurs 3 ans. Ils doivent être capables de supporter le poids d’un jockey.
Phase 3 : la carrière du sportif
Un trotteur est un sportif de haut niveau. S’il est épargné par les blessures, sa carrière de coureur peut être très longue. Elle peut aller jusqu’à ce que le trotteur atteigne l’âge de 10 ans en France. Il arrive d’ailleurs que des trotteurs français atteints par la limite d’âge poursuivent leur carrière à l’étranger, en Belgique ou en Suède notamment, où ils continuent à rapporter de l’argent à leurs propriétaires…
Phase 4 : la retraite
Pour les meilleurs trotteurs, la retraite est souvent active. Les bons chevaux “entiers” (non castrés) deviennent étalons, dans la filière reproduction. Les bonnes juments, elles, “pouponnent”. Notez que les “origines” des chevaux (liens parentaux) sont étudiés à la loupe par certains turfistes : les fils et filles de champions sont souvent des graines de champions…
Il faut reconnaître qu’avec une carrière aussi riche, les trotteurs méritent d’autant plus votre admiration !
Si vous avez des questions, posez-les dans l’espace commentaire ci-dessous, l’équipe du CDCH se fera un plaisir d’y répondre. Le CDCH vous offre les 7 secrets pour gagner plus grâce aux courses hippiques afin de vous lancer en toute tranquillité sur les champs de courses !
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